Les bénéfices des oméga 3 face à l’abus d’alcool

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Une étude parue dans le journal Plos One nous apprends que les oméga 3 pourraient s’avérer bénéfiques face aux potentiels dommages que l’abus d’alcool peut provoquer aux neurones.

Les dangers de l’alcool ne sont plus à démontrer ; il est bien connu qu’un abus d’alcool peut provoquer des dommages irrémédiables aux cerveau, sans compter l’éventuel risque de démence. C’est dans cette étude que l’on apprends que les oméga 3 pourraient agir en tant qu’agents protecteurs pour les cellules, les préservant ainsi du risque d’inflammation, mais également du risque pour les neurones de disparaître.

Cette étude a été menée par les professeurs Michael A. Collins, Edward J. Neafsey, ainsi que leurs collègues de la Stritch School of Medicine, située au sein de la Loyola University Medical Center ; en collaboration avec l’Université du Kentucky, ains que le National Institute of Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA). 

Pour cette étude, Michael A. Collins et son équipe ont exposés des cultures de cellules de rongeurs à des concentrations d’alcool, jusqu’à quatre fois supérieures aux doses légalement admises pour un conducteur ; et ce durant une semaine. Cette concentration est celle que l’on estime être équivalente à ceux d’un alcoolique chronique. Ces cellules ont ensuite été comparées à d’autre cellules, exposées aux mêmes niveaux d’alcool ; mais pour lesquelles il a également été administré de l’acide docosahexaénoïque (DHA), acide gras polyinsaturé.

L’équipe de Collins ont pu mesurer une réduction de plus de 90% des inflammations neuronales ainsi que la mort de ces neurones, pour les cellules auxquelles le DHA a été administré. Et dans une meta-analyse, publiée par Collins et ses collègues, basée sur 75 études, on apprends que la consommation “sociale” d’alcool (qui se définit comme un verre d’alcool par jour pour les femmes, et jusqu’à deux verres d’alcool par jour pour les hommes) pourrait avoir l’effet inverse sur le risque de démence ou de dégénérescence cognitive. En effet, il semblerait qu’une consommation limitée d’alcool pourrait conduire les cellules du cerveau à être en meilleure santé. 

L’explication de ce phénomène : la consommation d’alcool conduit à un stress cellulaire, habituant alors ces dernières aux stress majeurs que l’âge provoque. Trop d’alcool cependant peut provoquer des inflammations, ou encore, la mort de neurones. 

Des études plus poussées s’avèrent nécessaires pour valider ou non les bénéfices des oméga 3 en tant qu’agents protecteurs pour les neurones, et à ce stade, ce sont toujours les études sur les rongeurs qu’il faut valider.  Le professeur Collins de nous expliquer :

L’huile de poisson (les oméga 3) présenteraient une protection pour le cerveau pour les consommateurs chroniques d’alcool […] quoi qu’il en soit, il n’y a aucun risque qu’elle soit néfaste […] Bien évidemment, la meilleure prévention face à la démence reste encore la réduction d’alcool ou le sevrage, il faut en effet préciser qu’il ne faut pas penser que les risques liés à un abus d’alcool soient amoindris, et ce grâce à la consommation d’oméga 3.

L’avis de la rédac

Comment expliqué dans cet article les oméga 3 sont des acides gras dont on continue de découvrir les bénéfices, et ce encore à ce jour. Les oméga 3 présentent de nombreuses propriétés sur les cellules, et particulièrement sur le cerveau. Cette étude s’inscrit dans la lignée de celles mettant en avant toutes les propriétés bénéfiques des oméga 3. Pour la personne souffrant d’alcoolisme chronique, les oméga 3 seront donc un aliment clé dans la diète, permettant ainsi de protéger le cerveau de potentiels dommages irrémédiables.

Sources


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