Les films à voir absolument

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Il y a des films que l’on trouve sympa, et il y a les films qui nous changent.

Le genre de film que l’on regarde un fois, et auquel on repense souvent. Alors on le regarde encore une fois, et avant de le réaliser, on vient de mettre la main sur un film qui nous marque.

On prends sa claque, et on recommence, et on en ressort grandi à chaque fois

J’ai 4 ou 5 films comme ça dans mon chapeau, et je vais vous présenter ici 4 films qui vont vous rendre  plus fort, plus passionné et encore plus déterminé. 

Je n’ai pas de classement particulier, chacun des films sont des bijoux. Alors ce week-end, vous vous procurez sans excuses ces films et vous en regardez au moins un.

#1 : Pumping Iron

Réalisé en 1977 par George Butler, qui a l’époque n’avait même pas assez de fonds pour assurer la distribution,  c’est LE film à voir pour tout buveur de shaker qui se respecte.

Ce film est une claque, la crème de la présentation du bodybuilding à l’époque aux états-unis.

Arnold joue l’acteur principal, aux côtés de Ken Waller, Franco Columbu, Serge Nubret et Lou Ferrigno.

Pumping iron

Le film est un docudrame, genre entre le documentaire et la fiction. Les acteurs ici jouent la plupart des scènes, mais on assiste véritablement aux entraînements et au déroulement des compétitions.

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Le film à sa sortie n’a pas eu le succès qu’il méritait, et tout ce que vous pourrez voir ne sera jamais qu’une pâle copie de ce chef-d’oeuvre. En reposant mon shaker à la fin du film j’ai compris que je venais ici d’assister à ce peu d’entres nous arriveront vraiment : 10, 15 ou mêmes 20 années de travail sans relâche pour se forger un corps digne d’un statue grecque.

A l’état brute on assiste à leurs séances d’entraînements, aux ambiances dans les salles de sport, et un combat de coq entre Arnold et Lou. Un père étouffant, un Arnold excentrique et joueur, et un Serge Nubret au top de sa forme. Certaines scènes m’ont bien fait rire, d’autres m’ont laissé rêveur, mais définitivement toutes m’ont laissé admiratif du travail hors-norme de ces hommes.

On en sort grandi, et songeur…mmm « et moi je fais quoi maintenant »… on en sort surtout le cerveau sous amphétamines, le sang bouillant dans les veines et les muscles affamés d’encore plus d’entraînements. La fin du film est un peu cucu, entres bon joueurs qui se laissent aller une fois le stress tombé, mais il fallait bien que le réalisateur arrive à agrémenter d’une pointe de scénarisation pour augmenter les audiences. Et il a bien raison. Vous pourrez toujours proposer à votre copain ou votre copine de le regarder avec vous si il/elle ne comprends toujours pas pourquoi le shaker est une question de vie ou de mort pour nous. Vous n’apprendrez pas les « secrets » parce qu’il n’y en a pas, mais vous verrez à l’oeuvre les sportifs qui ont définitivement érigé cette pratique d’obsédé au stade de chef-d’oeuvre.

Le film terminé, je suis allé me faire un autre shaker pour être sûr de mettre toutes les chances de mon côté.

Note : 12/10

#2 : I Want to Look Like That Guy

Une bonne claque aussi, parce que son parcours, on le connais tous : comment l’homme moyen, heureux de manger un donut entre deux cafés, peut-il se présenter à une compétition de bodybuilding ? Est-ce si impossible pour vous et moi ? Et bien non…Mais ça demande de l’investissement,

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beaucoup d’investissement. Le réalisateur, et personnage principal, Stuart MacDonald, se lance dans un défi osé : 6 mois pour passer d’un physique moyen à un physique de compétition. Tous les jours on suit la progression de Stuart, aidé de son coach le grand Jeff WIllet, ex-bodybuilder professionnel qui se donne à son tour le défi de l’accompagner jusqu’à la fin. Ici aussi, c’est la claque. Les semaines passant, on assiste à sa transformation, et aux sacrifices qu’il doit faire (gourmand de nature, il a parfois bien du mal à ne pas craquer). Les nerfs lâchent, la fatigue l’abbat, mais Stuart est bien déterminé à montrer qu’il est possible de vivre ce en quoi vous croyez. J’en retiens la détermination de cette homme et l’investissement plus qu’admirable pour accomplir ce qu’il voulait. Une fois sur scène, on est content pour lui, il l’a bien mérité.

Ayant moi-même effectué des sèches avancées, j’atteste de la difficulté durant le processus. Entre la fatigue et la mauvaise humeur, l’irritation et les hormones qui ne font plus la java, ça n’est pas facile. Mais cela paie toujours.

C’est l’un des rares documentaires no-bullshit, et ce parce qu’il présente vraiment le travail qu’il faut accomplir (on ne parle pas de retouches photos là) pour arriver à ça. On en apprends beaucoup sur la manière dont se déroule et se prépare une compétition…

Après ce film, j’ai posé mon shaker et je suis allé faire des pompes…

Note : 10/10

#3. The Beautiful Truth

Un autre docudrame, original dans sa réalisation et magnifique. Le film rends ici hommage à Max Gerson (1881-1959) et l’institut qu’il a monté. La thérapie Gerson est un ensemble de protocoles adaptés au patient souffrant de cancers, là où la médecine moderne (de l’époque) s’avérait insuffisante ou incompétente.

On apprends des choses aberrantes sur la pression des loobies et des impératifs économiques allant au détriment de la bonne santé du patient. Je ne pourrais pas rendre hommage à ce film, alors je vous invite à le regarder sans plus attendre.

mzi.udxnnhncOn en sort grandi, parce que le documentaire nous fait comprendre que ce qu’on lit n’est pas forcément toujours vrai, ou devrais-je dire jamais véritablement vrai dans les journaux ou les études. Ce film est plus que jamais d’actualité aujourd’hui, parce que nous ne savons plus vraiment ce qui est dangereux, ce qui ne l’est pas ; ce qu’il faut manger, ce qu’il faut éviter…bref, un casse-tête aux relents de pression économique et d’intérêts pour les industries agro-alimentaires (aspartame, sucralose, gluten, etc…).

Dans nos sociétés où la diète est une phénomène de consommation (j’entends par là que ce que vous mangez ou ce qu’on vous vends est soumis aux même lois marketings que votre écran plat), ce film nous arme d’un peu plus de moyens de comprendre les choses qui nous entourent. Charlotte Gerson (sa fille) reprends le flambeau et on ne peut s’empêcher de verser un larme face à cette femme exceptionnelle (ok j’ai versé un larme) et le message d’espoir qu’elle véhicule. C’est aussi l’un des films qui a plus que jamais poussé mon envie de me plonger dans la nutrition et son impact sur l’homme.

Dernière chose que j’en ai retenu, c’est bien sûr le monde qui sépare encore l’appui et la sur-rationalisation de la science au détriment de choses plus « subtiles » disons (pouvoir de la conviction pour aller au-delà du cadre de la Science moderne. A ce titre, je vous invite à vous renseigner sur la théorie de Kervran, à propos de la transmutation biologique ; la transmutation biologique pourrait révolutionner les sciences de la vie et de la terre!) .

A regarder et à diffuser aux sceptiques qui ne jurent que par les discours pré-fabriqués par l’industrie agro-alimentaire pour mettre encore plus de sucre dans votre petit lait.

A la fin de ce film, je suis allé mangé des légumes une fois mon shaker terminé.

Note : 10/10

#4- Pain And Gain

Pain And Gain, c’est avant toute chose une histoire réelle et c’est ça qui est fou. Mark Wahlberg, Dwayne Johnson et Anthony Mackie forment ici un délicieux trio de brutes qui en demandent un peu plus de la vie.  Daniel Lugo, entraîneur en salle est frustré de la vie moyenne qu’il mène et sent que c’est le moment pour passer à l’action. Il va alors mettre en place un plan (si on peut appeler ça comme ça) pour se faire de l’argent, aidé de ses deux compères. no-pain-no-gain

Je m’attendais à un block buster faisant l’apologie des muscles, des grosses voitures et de la richesse, mais c’est plutôt une très bonne comédie…et on finit par avoir pitié de Daniel Lugo, sa frustration n’égale que sa peine à faire avancer les choses. Certaines scènes sont très cocasses et on passe un bon moment. C’est un bon film d’actions, sans trop de longueurs, et on sait pas à quoi s’attendre à chaque tournant.

Les acteurs sont bien évidemment chargés comme pas deux aux stéroïdes, et leur mentalité ne mets pas vraiment fin au fameux cliché du bodybuilder un peu bébête qui n’en n’aura jamais autant dans le crâne que dans le biceps. Mais on pardonne le réalisateur cette fois-ci, parce que le film est très drôle avec cet anti-héros atypique.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ça n’est pas la comédie que j’ai retenu, mais la détermination et la motivation de Daniel Lugo pour parvenir à ses fins. Je crois que c’est un sentiment que beaucoup vivent, celui de « devenir quelqu’un ». Et c’est justement cette frustration qui pousse le protagoniste à escalader dans la violence et les plans foireux. J’ai presque éprouvé de la pitié pour lui, et le réalisateur arrive  bien faire transparaître les différentes émotions qui le traversent et qui le poussent à agir de la sorte.

On en sort grandi parce qu’on a un peu moins peur de se lancer dans ce qu’on veut accomplir. Il faut y croire…et c’est justement ce que fait Daniel Lugo.

Après le film, et entre deux shakers, j’ai élaboré un plan pour aller braquer la vieille du 5e étage…

Note : 8/10

 

Si vous avez des films qui vous ont marqué, faites-le nous savoir, je les rajouterais 😀


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