Fit for Life… 1 an !

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Et ouè, ça y est ; le site souffle sa toute première petite bougie. 1 année à raconter ma vie et parler de sport. Pour l’occasion, j’ai décidé de faire un petit post pour raconter encore plus ma vie, 3615 tell-me-more.

J’ai pensé que ça pourrait être sympa d’en dire un peu plus sur moi ; que l’on devienne ainsi amis, et que si l’on se croise un jour dans la rue, on prenne un verre ensemble ; et ce sans avoir l’impression que ce type qui discute de protéines ou nutriments à longueur de journée soit un énième énergumène sorti tout droit de la cuisse de Jupiter.

Il y a quelques mois, j’ai soufflé ma 26è bougie ; soit un peu plus d’un quart de ma vie qui s’est achevé en beauté. Je n’ai rien fait de spécial ce jour là, mais ma super nana m’a envoyé un colis avec une petite peluche. Les filles adorent ça,  pour nous c’est un peu différent : on dors avec, mais quand on invite des gens à la maison, on les cache souvent ; surtout si elles sont roses et toutes douces ; mais elles le sont toujours je crois.

Sur la peluche qu’elle m’a offert, il y a un coeur au milieu « I love you so much« , un truc comme ça. J’étais assez content de la recevoir, enfin, quand on se parle, je suis souvent un peu plus discret mais le peu de joie apparente n’en cachait pas moins un contentement et un bonheur sans limites. Elle le sait.

Je suis maintenant au Canada depuis plus de six mois maintenant ; sur la plus belle île du monde, qui est l’île de Vancouver. Bien qu’il pleuve de manière régulière ; on s’y habitue. Personnellement je trouve que cette pluie à son charme, et puis on apprécie toujours plus l’environnement quand la pluie vient de cesser ; au final quand le soleil se lève et que toute la nuit il a plu : c’est assez agréable.

Je suis informaticien de « profession » (le terme est assez galvaudé je trouve) ; en fait, consultant technique et « spécialiste » sur les technologies de haute-disponibilité. J’ai pu publier quelques articles chez Amazon AWS, IBM, participé à la publication de certains livres informatiques et aidé un bon nombre de sociétés à déployer leurs infrastructures.

Ayant quitté l’école assez jeune, car trop indiscipliné, j’ai quand même pu étudier la sociologie, l’anthropologie, ainsi que la « communication des entreprises » à Lyon 2. Je me souviens de ces années folles ; les assiettes de frites et les pizzas géantes que la carte du CROUS te permettait d’avoir pour 2, 5 euros. La classe. Si je ne dormais pas en cours, je trichais durant les examens. Et si ça n’était pas la copie du voisin ; c’était la feuille de sèche de 10 kilomètres dans la trousse.

En fait, j’ai surtout eu une passion pour l’informatique très jeune (dès l’âge de 6 ans), et c’est ce qui m’a permis de m’éclater et faire tout un tas de choses dans ce domaine. Je me souviens aider l’enseignante à gérer la bases de données à la BCD (qui s’en rappelle des BCD 😀 ) et 8 années plus tard, donner des cours de Musique Assistée par Ordinateur (MAO).

C’étaient les années folles , où entre deux casse-croûte au camembert, on sortait tard le soir et on se prenait des tartes passé 21 heures « mais j’étais chez mon copOOoouinnnnn » et on chialait  ; et on détestait ses parents ; et on les aimait le lendemain à midi quand maman devait faire à manger pour la tribu.

Nous sommes une famille de 7 enfants, tous aussi brillants les uns que les autres ; tous aussi différents les uns que les autres ; mais également tous fortement liés. Nous savions tous que l’on pouvait remercier notre patrimoine génétique pour nous avoir donné un cerveau qui fonctionne ; et si ça n’avait pas été le cas ; peut-être aussi que nous aurions pu finir par l’inventer nous-mêmes. Je suis aussi très fier et content d’avoir la famille que je possède ; c’est une richesse  qui n’a d’égal que les membres qui la compose.

Mes parents sont arrivés d’Algérie en France ; avec l’espoir que cette terre soit propice à notre développement et que nous puissions avoir accès à différentes opportunités qui n’existaient pas véritablement là-bas. Je n’ai jamais vraiment su véritablement comment mes parents avaient vécu cette période ; hélas c’est la langue qui nous sépare et c’est aussi la paucité de mon parlé qui s’est fait à plus d’une fois le fossé entre mes pensées et ce que j’étais bien capable d’articuler.

J’ai ensuite également quitté le domicile familial assez jeune ; et bien que je n’étais pas préparé c’était quand même la première expérience qui a définitivement forgé mon caractère de loup solitaire. A l’époque, je n’étais pas encore étudiant, mais je le suis devenu par la suite (après un bac littéraire en poche) mais également employé dans le département informatique de l’université.

Etudiant : c’est le bon plan. Payé pour s’asseoir, écouter une personne lire et présenter des théories socio-économiques ; ou des modèles psychologiques ; tout en faisant de l’oeil à cette étudiante venue de Hongrie qui prononce les mots avec un accent exotique.

Blasé et en profond désaccord avec la sociologie à l’époque, j’ai aussi décider de ne pas poursuivre mes études. J’ai eu ce moment, que tout le monde connaît, de dissonance cognitive ; et ce plus d’une fois. J’étais également incapable de continuer à passer mes journées assis ; et vomir sur papier ce qu’une personne expliquait quelques semaines auparavant.

Créatif de nature, j’ai également écrit quelques essais, et beaucoup déssiné ; fait un peu de musique,  et c’est dans ma quête zélée à différents moyens cathartiques que j’ai pu expérimenter plusieurs choses.

Pour beaucoup d’entres nous, tenter de dégager du sens dans ce que nous faisons est aussi l’empreinte la plus réelle à laquelle nous raccrocher ; quand le doute nous assène ou quand les fondements de nos vies ne tiennent qu’à un fil, il est toujours intéressant d’explorer, essayer, évaluer et…recommencer.

Membre MENSA quelques années ; je me suis aussi lassé (pas péjoratif, mais plus l’impression de ne pas y trouver mon compte) et c’est aussi durant cette même période que je me suis mis à faire du vélo (street-dirt). Ce fûrent là des années assez fortes et assez chargées que j’ai beaucoup apprécié ; les amis, les soirées, les discussions passionnantes mais aussi les rencontres.

Hélàs, toutes les belles choses ont une fin…et c’est un vendredi soir, qu’une chute en vélo m’a coûté un poignet défoncé et 1 année de réeducation ; et durant deux années : rien.Le vide total. Vide créatif. Perte de motivation ; et l’impression que la blessure au poignet m’avait aussi coûté le cerveau.Non sans mal, j’ai quand même eu le bonheur quelques années plus tard de rencontrer des superbes personnes ; des amis, des collègues ; un ensemble de personnes aux travers desquelles les échanges furent aussi féconds que sincères. C’est aussi durant ces années, sorti du système éducatif sans vraiment grande qualification, que je me suis fait ; que j’ai pu définir mon identité (enfin à plus d’une fois il s’agissait de tentatives vaines qui n’en cachaient pas moins un sentiment d’insécurité) et chercher à faire sens dans ma vie.

Durant toutes ces années, l’invariante fût mon chat, Maya, petite bête très joueuse et un peu fofolle, comme moi. Je crois que tous ceux qui vivent avec un chat seront d’accord pour dire que ces créatures sont aussi fascinantes qu’attachantes. Pour moi, elle joua le rôle de guide plus d’une fois ; et c’est ce subtil rapport transcendant qui permet de développer un rapport nouveau et mystérieux avec les chats.

L’année dernière, crise existentielle, et le sentiment que je devais alors changer de pays. Trop insatisfait de beaucoup de choses mais aussi la peur de finir piégé dans une ville que finalement je n’ai pas véritablement choisi. Par un concours de circonstance ; j’ai pu préparer mon départ pour le Canada ; dans une ville que j’ai pu choisir sur Google Maps ; et 8 mois après avoir vidé l’appartement, Maya et moi sommes partis.

Au travers de ce projet, j’ai pu vivre ce que les existentialistes appellent la ruse de la conscience et ce que les Bouddhiste érigent : le détachement. Détachement matériel (je n’ai pris que deux valises), mais détachement d’un ensemble de notions et de valeurs que je pensais intrinsèquement liées à mon identité ou encore mon statut. Mais c’est quand on se prête à cet exercice que l’on se rends compte de ces fins interstices qui semblent exister entre l’identité d’un individu et son existence au sein d’un environnement ; sa manière de se définir et le champ de ses actions. Pour moi, c’éait également une manière de revivre différemment et mieux saisir ces différentes strates dont les interactions jouent un important rôle  ; tout comme je voulais y trouver de quoi réveiller les confins de ma conscience ; mieux comprendre cet étrange appareil du désir et du choix.

Ce projet à bien foiré dans un sens ; parce qu’absolument rien ne s’est passé comme prévu ; mais si je suis encore là en train d’écrire c’est qu’il y a pire. Je crois aussi que si j’admets temporairement (du moins dans le cadre de ce texte), la non-existence de hasard dans mon paradigme ; alors j’ai cru plus d’une foi que l’univers tout entier s’était ligué contre moi ; et qu’il voulait me dire quelque chose. Peut-être quelque parables auxquelles y associer un tortueux cheminement vers une compréhension plus juste de mes propres circonstances. Enfin ; les expériences possèdent toujours cette riche texture, imbuée de sens que l’on tente de saisir ; mais dont les nombreuses implications finissent pas nous laisser avec plus de questions que de réponses. J’imagine aussi que l’exercice en lui-même peut-être tout aussi intéressant que la non-réponse.

Et le sport dans tout ça ? Et bien bonne question. En fait je m’y suis mis après m’être brisé le poignet (pour ceux qui ont suivi), et c’est à partir de ce jour là que je m’y suis investi. Dans la vie,  j’ai beaucoup de passions ; plus précisément ; j’ai la chance de ma passionner pour tout ce que je fais, et c’est toujours quand la passion anime un individu que les limitations sont aussi fines que pellicule de neige, sitôt l’hiver fini.

Ce côté « geek » je l’ai dans tout ce que je fais dans la vie, et c’est aussi ce qui me permet de m’épanouir en permanence. Après avoir étudié les bases du sport et de la musculation les soirs, j’ai commencé par publier ça et là sur internet des articles en anglais  ; moi de constater au bout de quelques mois que j’en avais rédigé un bon nombre ; et que ces articles, en plus d’avoir aidé un bon nombre de personnes à comprendre les choses, étaient le matériau disponible pour lancer un site : ce site.

Je n’avais au début que peu d’attentes, je voulais juste faire ça sur mon temps, entre deux shakers, histoire d’éduquer un peu les gens et de m’éququer moi-même. Mais quelques mois après, j’ai pu aussi m’investir plus et enrichir le site, à l’image du concept.

Aujourd’hui je passe de 6 à 8 heures par jour sur le site (entre les recherches, dire que les shakers c’est bien ou qu’il faut se bouger les fesses si l’on veut quelque chose dans la vie), en général après avoir travaillé, et je suis heureux de voir que cela porte ses fruits ; pas encore comme je le voudrais, mais la patience est quelque chose que je cultive depuis très longtemps. Je suis donc un bon gros geek on peut le dire , mes amis m’appellent comme ça.

Je suis aussi philosophe (enfin qui ne l’est pas) et je participe à des forums de philosophie ici, que je trouve passionnants. Je m’intéresse également à la médecine traditionnelle chinoise, au néo-shamanisme, à la langue anglaise, un peu moins qu’avant aux nouvelles technologies mais également aux arts et à la littérature.

La suite : faire valider mes compétences que je puisse légalement coacher la dame du 5e étage, passer les certifications qui vont bien, développer ma présence sur internet et m’éduquer avec vous. J’attends aussi avec impatience que ma moitié me rejoigne ici. Je me dépêche de publier mes articles avant qu’elle n’arrive, ma productivité sera aussi chiche que la viande dans mon assiette quand elle sera là.

Pour ceux qui ont suivi, j’ai décidé de donner un exemplaire de l’ebook « 1 mois… pour devenir Fit ! » à toute personne qui s’inscrira à la newsletter. Pour les personnes déjà inscrites ; un petit mail à [email protected] pour me dire des doux mots d’amour; et j’enverrai l’ebook au format PDF.

Sur ce les amis, je vais aller bouffer mes oeufs.

La bise.

moi-maya


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Discussion2 commentaires

  1. Très bel article ! On voit que tu sais utilisé les mots. Ton histoire est très intéréssante et c’est avec plaisir que je suis tes articles 😉
    Bon courage pour ton site et ta vie au Canada 🙂

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